Il était un petit
pied noir
Qui logeait dans une babouche
Tous deux faisaient
plaisir à voir
Marchant du matin jusqu'au soir
La
babouche autour du pied noir
Et le pied noir dans la babouche.
La babouche un jour dit :
"Pourquoi
Traîner ce pied noir avec moi?
Marcher
ensemble, quel calvaire
Il est lourd, moi je suis légère
S'il
voulait libérer les lieux
Seule, je marcherais bien mieux
!"
Dès lors, la babouche
travaille
Pour blesser le pied, le tenaille,
Le comprime, et
fait tant d'efforts
Que le pied noir ayant un cor
Et prenant
brusquement la mouche
Se retire de la babouche.
Le pied noir, lui s'est
replié
Bien sûr dans ses petits souliers
Mais il a
poursuivi sa route
Et la plus étonnée sans doute
fut
la babouche qui n'a pas compris, mais vu
Que sans petit pied noir,
elle ne marche plus.
Christian VEBEL
Merci au createur de ce poeme