L'Algérie médicale
La pratique médicale en Algérie est très ancienne et plusieurs écrits témoignent de cette activité bien avant la colonisation française. Cependant la médecine moderne telle que nous la connaissons actuellement a débuté avec l'armée française qui a installé les premiers hôpitaux dès 1833 et surtout avec la création de l'école de médecine, dont la première installée par l'armée (Baudens) en 1931, cessa son activité en 1936 sur ordre du maréchal Valée.
A partir de 1855, fut créée la seconde école de médecine et de chirurgie d'Alger qui devint faculté mixte de médecine et de pharmacie d'Alger en 1909, sous la direction d'un chirurgien lyonnais, le doyen Curtillet (1863-1933). Son développement fut rapide et deux nouvelles facultés de médecine sont créées, en 1958, à Oran et à Constantine.
Beaucoup de grands noms de la médecine, de la chirurgie, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire ont marqué l'histoire de l'Algérie médicale, que se soit pendant la période coloniale ou pendant la période post-indépendance, où un noyau de médecins algériens formés soit à Alger soit en France a pris la relève et a fait la faculté de médecine algérienne. (souce:Santemaghreb.com)
La pratique médicale en Algérie est très ancienne et plusieurs écrits témoignent de cette activité bien avant la colonisation française. Cependant la médecine moderne telle que nous la connaissons actuellement a débuté avec l'armée française qui a installé les premiers hôpitaux dès 1833 et surtout avec la création de l'école de médecine, dont la première installée par l'armée (Baudens) en 1931, cessa son activité en 1936 sur ordre du maréchal Valée.
A partir de 1855, fut créée la seconde école de médecine et de chirurgie d'Alger qui devint faculté mixte de médecine et de pharmacie d'Alger en 1909, sous la direction d'un chirurgien lyonnais, le doyen Curtillet (1863-1933). Son développement fut rapide et deux nouvelles facultés de médecine sont créées, en 1958, à Oran et à Constantine.
Beaucoup de grands noms de la médecine, de la chirurgie, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire ont marqué l'histoire de l'Algérie médicale, que se soit pendant la période coloniale ou pendant la période post-indépendance, où un noyau de médecins algériens formés soit à Alger soit en France a pris la relève et a fait la faculté de médecine algérienne. (souce:Santemaghreb.com)
Par le professeur Larbi Abid (18 août 2005):
La lutte anticancéreuse en Algérie débuta sous l’occupation française. C’est en 1928 qu’intervient la création de principe du centre anticancéreux d’Alger, suivant de peu la réalisation des centres de Bordeaux, Paris et Lyon en 1923 ; De Montpellier, Strasbourg, Lille Rennes, Reims, Caen et Toulouse en 1924 ; de Marseille et Angers en 1925 ; et de Nancy en 1927.
Le centre anticancéreux d’Alger était installé par le professeur Constantini dans les locaux de la clinique A de l’hôpital Mustapha. Ce centre, s’il avait le mérite de constituer le premier maillon dans la chaîne de la lutte anticancéreuse en Algérie ne pouvait prétendre à assumer ni le dépistage, ni le traitement de tous les cancers observés. Néanmoins le départ était ainsi donné et une consultation anticancéreuse fut instituée par les docteurs Laffont, Ferrari, Viallet et Duboucher.
La seconde guerre mondiale interrompit l’essor de l’institut qui reprit ses activités à la fin de l’année 44. Mais ce n’est qu’en 1947 que le professeur Montpellier, chef de service d’anatomie pathologique et d’oncologie humaine, obtint la possibilité d’asseoir la lutte anticancéreuse selon des bases géographiques. Il créa alors l’organisation appelée RALAC : Réseau Algérien de Lutte Anti-Cancéreuse de même que naissait la Société de Carcinologie. La publication d’un Bulletin Cancérologique organe officiel du RALAC et de la société de carcinologie fut également décidée. Le premier numéro de ce bulletin paraît en janvier 1948.
En 1949, une ligue algérienne de lutte contre le cancer était constituée sous la présidence de madame Charles-Vallin.
En 1950, le Centre Algérien de Lutte Contre le Cancer quitte les locaux de la clinique universitaire pour s’installer dans les bâtiments de la place Pierre et Marie Curie, la direction ayant été confiée au professeur Montpellier le 9 novembre 1949.
En 1955, M. Montpellier crée les centres anti-cancéreux d’Oran et Constantine.
En 1956, la première pierre du centre anti-cancéreux Pierre et Marie Curie (CPMC) est posée avenue Batandier. Le professeur J. BREHANT, chirurgien des hôpitaux, après le départ à la retraite du professeur Montpellier prend la direction du CPMC (et la chefferie de service de chirurgie) au mois de mars 1958.
Voir aussi :
http://medecinealgerie.canalblog.com/