Albert Camus-Prix Nobel fier de ses racines

   ABERT CAMUS, Prix Nobel 1957

                       FRANÇAIS D’ALGERIE ''Pied Noir''

Le discours que prononce Camus à Stockholm lors de la remise de son prix Nobel,le 17 octobre 1957, est d’une si grande importance que l’on pourrait en recommander la lecture, aussitôt après le Premier Homme, son roman posthume, à ceux qui veulent s’initier à son œuvre. Camus tient d’abord à y souligner qu’avec lui, c’est un Français d’Algérie qui reçoit cette distinction mondiale. Il veut rappeler que parmi cette population, désignée sous le nom de « pied-noir » que l’on dit alors constituée de colons aisés et sans scrupules, il peut se trouver des êtres issus des milieux les plus pauvres et capables de faire honneur à leur pays et à l’humanité. Le Camus algérien est entièrement dans ce rappel (ou ce défi) et on l’y retrouve mieux encore que dans la fameuse réplique, d’ailleurs toujours tronquée quand on la cite, qui fut celle de Camus en réponse à des étudiants algériens résidant à Stockholm : « Entre ma mère et la justice, je préfèrerai toujours ma mère ». Ainsi raccourcie et trahie, la citation choquera les esprits les moins prévenus, parfois même dans l’entourage de Camus, et on devra attendre mai 2006 pour entendre un président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, déclarer que la préférence ainsi donnée par Camus à la mère traduit un sentiment vraiment et profondément algérien.

Source:Culture.fr

 Biographie: Albert Camus - Wikipédia

Voir aussi (sur le site de Francine et Pierre Jean Cardona) :http://pierrejean.cardona.free.fr/jeunesse_de_camus.htm

Ici sur L'Algérianiste(d'aprés documents famille Cardona):Albert_Camus_sa_jeunesse

Discours de Suède →Albert_camus_discours_de_stockholm

voir aussi : http://litteranaute.blogspot.fr/2010/01/je-prefererai-toujours-ma-mere-la.html    

                 Séance de dédicace après avoir récemment reçu  le prix Nobel de littérature le 10 octobre 1957.▼

Comments

[Simone Gautier]

J'étais très jeune et je me souviens d'avoir fêté "une mouna "avec lui dans la forêt de Sidi Ferruch. Nous sommes rentrés à Alger dans la soirée sur le plateau découvert d'un camion. Je me souviens de sa gentillesse à nous répondre mais j'étais si intimidée que je n'osais pas participer aux discussions animées. J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour l'homme qu'il était et son œuvre. J'ai eu un vrai chagrin à sa mort.

[Levy Georges]

Heureusement que nous n'avons pas attendu Bouteflika pour comprendre,apprécier,aimer et dévorer la littérature Camusienne .Le nom de ce tyran qui va se nommer une 3ième fois Président à la candidature unique, ne devrait pas souiller le nom de Camus qui fut la démocratie meme .