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16 octobre 2009

Le Tombeau de la Chrétienne

Le mausolée dit ''Tombeau de la Chrétienne" est celui de Cléopatre Séléné épouse de Juba II situé à quelques kilométres seulement à l'est de Tipaza. Il comporte une partie cylindrique ornée sur son périmètre, dont le développement est de 185,5 m, de 60 colonnes engagées surmontées de chapiteaux ioniques et supportant une corniche. Cette partie présente quatre fausses portes situées aux points cardinaux. L'entrée véritable du monument, longtemps ignorée, située dans le soubassement, sous la fausse porte de l'Est, a été découverte lors de la campagne de fouilles.

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Commentaires
E
il ya plusieurs bocchus est ce le dernier?A t il une descendance ?sa position par rapport a la basilique de tipasa ne peut etre que le choix d un connaisseur des lieux et de leur symbolique a savoir le roi juba lui meme.
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N
Il peut paraître paradoxal de revenir sur la description d’un monument qui semble connu du public. Pourtant , nombreux sont les visiteurs qui se posent encore des questions sur ce fameux mausolée , appelé à tort «  Tombeau de la chrétienne «  , ou encore récemment dénommé «  Tombeau de Cléopâtre Séléné épouse de Juba II « . De nombreux travaux effectués à proximité et à l’intérieur du monument n’ont cependant apporté aucune réponse nouvelle aux questions que se posent archéologues et historiens , depuis de nombreuses années .<br /> Les seuls éléments précis en possession des chercheurs et des archéologues sont les proportions géométriques su Mausolée . Il s’agit en effet d’un énorme cylindre à facette , coiffe d’un cône à gradins . Il est orné sur son pourtour de 60 colonnes engagées , surmontées de chapiteaux à volutes , de type ionique , qui peuvent être aperçus , gisant par terre auprès du monument .<br /> L’ensemble de la construction est comme posé sur un socle carrée de 64 m de côté . Ce socle dallé est lui-même posé sur un «  béton «  de petites pierres concassées et liées par une sorte de mortier qui n’est autre que de la terre argileuse rougeâtre de la région .<br /> L’édifice lui-même repose sue une série de gradins en pierre de taille .<br /> <br /> Les dimensions et les chiffres qui suivent font ressortir le caractère colossal de cette construction antique . Le Mausolée mesure 185.50 m de circonférence , 60.90 m de diamètre et 32.40 m de hauteur . La partie en forme de cône est formée de 33 gradins de 0.58 m de hauteur chacune . Elle se termine au sommet par une plate forme . Ces chiffres sont encore plus évocateurs quand on songe que le volume du tombeau dépasse 80.000 m3 .<br /> Devant l’entrée du monument sont visibles encore des traces d’un avant-corps d’une construction longue de 16 m et large de 6 m , qui doit constituer probablement la base d’un temple ou d’un autel monumental . <br /> Il est caractérisé surtout par quatre grands panneaux en pierre , en forme de trapèze : se sont quatre fausses portes de 6.90 m de hauteur , encadrées dans une chambranle et dont les moulures saillantes font apparaître une sorte de croix . Ces fausses portes sont placées aux points cardinaux .<br /> <br /> Il n’y a rien dans ce tombeau qui rappelle l’époque chrétienne , et si la tradition veut que son nom Kbour-er-Roumia , l’explication se trouve probablement dans l’histoire du mot arabe ( roumia ) . Roum qui voulait dire «  romain » , ou «  byzantin ) chez les arabes , et d’autre part dan le motif de la croix . Dans la littérature arabe , le mot «  roumia «  avait était employé en Orient ou en Andalousie . Dans le premier cas , il signifie byzantin ou grec , dans le deuxième , chrétien .<br /> <br /> De tous les temps , les hommes ont été curieux de savoir quelle était la véritable destination de ce monument . Renfermait –il des richesses qui ont été pillées depuis longtemps , ou bien garde-t-il encore jalousement son secret ? ..<br /> Ouvres d’imagination ou travaux scientifiques , ils s’efforcent tous de percer le secret du Tombeau . Le géographe arabe du moyen âge , El-Bekri , en parle dans sa description de l’Afrique Septentrionale . Marmol , un officier de l’armée de Charles –Quint , publia en 1573 à Grenade, une «  description générale de l’Afrique « , au chapitre 34 du livre cinquième , il évoque le Mausolée Royal ou , dit-il , est enterrée la fille du compte Julien Cette fille d’une rare beauté avait été séduite par le roi des Wisigoths . Pour se venger de cette insulte , le compte Julien aurait livré l’Espagne aux Arabes .<br /> Ces légendes ont tellement impressionné les maîtres de la Régence d’Alger , que la Pacha Salah Rais , en 1555 , a tenté de démolir le Tombeau pour enlever le trésor , Il l’a même fait battre au canon , sans autre résultat qu’abîmer la fausse porte de l’Est .<br /> <br /> Ce monument pose un problème historique important : quand et par qui a-t-il été construit ?.. <br /> Le premier et seul texte antique que nous possédions , qui parle de ce monument , est celui d’un auteur latin «  Pomponius Mela « . Son livre intitulé «  De situ Orbis « a été rédigé aux alentours des années 40 après j-c , c'est-à-dire à l’époque ou le royaume de Maurétanie a été annexé et transformé en province romaine . Dans le chapitre 6 , folio 38 , du livre , on peut lire les lignes suivantes : ..Iol ( cherchell ) sur le bord de la mer , ville jadis inconnue et illustre maintenant pour avoir été la cité royale de Juba et parce qu'elle se nomme Césarée . En deçà , les bourgs de Cartenae ( Ténès ) et de Arsenaria , le château de Quiza , le golf Laturus et le fleuve Sardabale . Au-delà , le mausolée commun de la famille royale.. Ensuite Icosium .. « <br /> Le roi Juba II nous est présenté comme un souverain amateur d’art de culture . Il a peuplé sa capitale cherchell d’œuvres d’art choisies en Grèce et importées de là-bas .<br /> Pour l’archéologue Romanelli , le tombeau est un mausolée tardif , il voit notamment en lui une réminiscence du mausolée circulaire d’Hadrien à Rome . Qu’il s’agisse bien d’un tombeau , on peut déduire du texte ancien cité plus haut , mais aussi de l’orientation du monument , et sa structure générale qui rappelle les innombrables tombes africaines composées d’un amas de pierres : les bazinas .<br /> Les bases de colonnes qui possèdent deux tores sont appelées «  bases attiques « .Elles sont fréquentes dans les représentations des stèles puniques du II et III e siècle après j-c. En somme , la décoration extérieure a fait écarter l’appartenance du tombeau à Juba II , et il faut le remonter dans le temps , pour l’attribuer à un roi Maure qui voulut un grand et beau monument : peut-être Bocchus , contemporain de Jules César dont la capitale fut elle aussi Iol , la future Césarée , ce Bocchus l’ancien qui régna autour de 105 avant J-c .<br /> <br /> Le guide sur place<br /> Nordine Sahi<br /> 0 553 62 35 90
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G
Je me souviens d'une excursion en famille et de la visite de ce mausolée . Nous étions seuls et le gardien en fin de journée nous proposa la visite .<br /> C'est à la lumière d'une lampe au carbure qui dessinait des ombres terrifiantes sur les parois, et en serrant bien fort la main de mon père que nous sommes arrivés sous le dome...dans la salle vide.Il y avait quelques siècles que d'autres visiteurs nous avaient précédés !
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  • ce blog est dédié à ma marraine Renée,décédée à l'age de 23 ans ,qui repose au cimetière d'hussein dey sur cette terre d'algérie ou je suis né.ce sera un lieu d'échange et de souvenir
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