De St salvadour à Kouba....la famille Brunie
........De Corrèze en Algérie
Aprés la conquête,il semble que cette profession était une sorte de "ticket d'entrée" pour l'Algérie. En 1902,Léonard Brunie né le 24 avril 1877 à Saint Salvadour,en corrèze,fils de Pierre Brunie et Jeanne Virolle ( tous les deux natifs de Saint Salvadour,) maréchal ferrant de son état,s'embarque pour l'Algérie.
Il épousera
Marie Huntz (née à La Stidia le 4 février 1880, fille de
viticulteurs alsaciens arrivés sur le bateau "La stidia"
dans la baie de Mostaganem). De cette union naitront quatre enfants:
Marcel, Pierre, Cécile et Eloi. ( né le 9 novembre 1916 à Fornaka
,lieu où s'était établi Léonard).
Eloi épousera ,lui, Marie-Louise Heldt et aura 6 enfants (4 vivants) dont l'ainé , Gérard né le 4 novembre 1942 à Kouba (banlieue d'Alger). Celui ci rentrera en France,lors de l'exode ,en juin 1962.
Triste annéee qui se terminera quand même avec la joie d'une naissance...un charmant bébé que l'on appellera Geneviève et qui ,aujourd'hui m'a transmis ces informations sur ses racines à St Salvadour,village de mon épouse.
Le Forgeron au
village :
Les chevaux et les boeufs prennent part à la vie quotidienne de la campagne, les ferrer est une importante activité du forgeron,il est aussi maréchal-ferrant. Devant la porte se dresse le"travail", bâti en bois et en fer où les boeufs sont sanglés.
Le
Travail (ou " Berceau " ) -Photo J.L. Morel
Source:http://metiers.free.fr/am/m001_b.html)
Le forgeron est un personnage de la vie au village. On lui accorde des pouvoirs surnaturels, il travaille dans un lieu sombre oû luisent d’inquiétantes braises, il est à la fois craint et considéré. La légende veut qu’il soit aussi dentiste, vétérinaire, guêrisseur. En Corrèze, son marteau brandi au dessus. d’un enfant étendu sur l’enclume le guérit du « carreau », maladie d’ origine tuberculeuse, ou s'il souffre de convulsions on le porte chez le forgeron qui a le "don ". Tenu tout nu sur la bigorne, l’homme, de son marteau ,à devant ,frappe de toutes ses forces au ras du corps. Pour le dernier coup il prend un terrible élan, mais il arrête brusquement le marteau à un pouce du ventre du petit. Puis il pose tout doucement le fer sur la peau. L’enfant est guéri". Les ouvriers " à marteau" avait un culte spécial pour St ELOI" qui connut une grande célébrité à une époque où le travail manuel était apprécié sinon plus que le travail intellectuel. C’est le patron des forgerons, des maréchaux-Ferrant et des serruriers.
Source:http://maville-monvillage.fr/