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16 août 2010

De St salvadour à Kouba....la famille Brunie

                          MARECHAL-FERRANT                                                 

                    ........De Corrèze en Algérie

Aprés la conquête,il semble que cette profession était une sorte de "ticket d'entrée" pour l'Algérie. En 1902,Léonard Brunie  né le 24 avril 1877 à Saint Salvadour,en corrèze,fils de Pierre Brunie et Jeanne Virolle ( tous les deux natifs de Saint Salvadour,) maréchal ferrant de son état,s'embarque pour l'Algérie.

Il  épousera Marie Huntz (née à La Stidia le 4 février 1880, fille de viticulteurs alsaciens arrivés sur le bateau "La stidia" dans la baie de Mostaganem). De cette union naitront quatre enfants: Marcel, Pierre, Cécile et Eloi. ( né le 9 novembre 1916 à Fornaka ,lieu où s'était établi Léonard).

Fornaka

La_Stidia

Eloi épousera ,lui, Marie-Louise Heldt et aura 6 enfants (4 vivants) dont l'ainé , Gérard né le 4 novembre 1942 à Kouba (banlieue d'Alger). Celui ci rentrera en France,lors de l'exode ,en juin 1962.

Triste annéee qui se terminera quand même avec la joie d'une naissance...un charmant bébé  que l'on appellera Geneviève et qui ,aujourd'hui m'a transmis ces informations sur ses racines à St Salvadour,village de mon épouse.

Le Forgeron au village :

Les chevaux et les boeufs prennent part à la vie quotidienne de la campagne, les ferrer est une importante activité du forgeron,il est aussi maréchal-ferrant. Devant la porte se dresse le"travail", bâti en bois et en fer où les boeufs sont sanglés.

Le_travail_berceau_

                  Le Travail (ou " Berceau " ) -Photo J.L. Morel

Source:http://metiers.free.fr/am/m001_b.html)

Le forgeron est un personnage de la vie au village. On lui accorde des pouvoirs surnaturels, il travaille dans un lieu sombre oû luisent d’inquiétantes braises, il est à la fois craint et considéré. La légende veut qu’il soit aussi dentiste, vétérinaire, guêrisseur. En Corrèze, son marteau brandi au dessus. d’un enfant étendu sur l’enclume le guérit du « carreau », maladie d’ origine tuberculeuse, ou s'il souffre de convulsions on le porte chez le forgeron qui a le "don ". Tenu tout nu sur la bigorne, l’homme, de son marteau ,à devant ,frappe de toutes ses forces au ras du corps. Pour le dernier coup il prend un terrible élan, mais il arrête brusquement le marteau à un pouce du ventre du petit. Puis il pose tout doucement le fer sur la peau. L’enfant est guéri". Les ouvriers " à marteau" avait un culte spécial pour St ELOI" qui connut une grande célébrité à une époque où le travail manuel était apprécié sinon plus que le travail intellectuel. C’est le patron des forgerons, des maréchaux-Ferrant et des serruriers.

Source:http://maville-monvillage.fr/

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Commentaires
A
Petite fille de Pierre et fils de Guy, je suis ravie a l'occasion des 90 ans de mon père, d'avoir découvert ce blog. Lui même va être fou de joie.
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J
Merci pour ce site. Je suis d'Oran où j'ai vu le jour en 1942. Je fais partie de cet exode qui a marqué ma vie à jamais. Je n'avais pas encore 20 ans quand il a fallu nous enfuir. 50 ans plus tard, la blessure est toujours béante et ce chagrin, ce manque de ces racines que je n'ai jamais retrouvées me fait terriblement souffrir. Les odeurs de là-bas me manquent, ces senteurs qui font que, en fermant les yeux l'on sait que l'on est chez soi. L'Algérie me manquera toujours. Ma Terre natale. Ma douleur !
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N
Un beau reportage,je ne connaissais pas du tout cette histoire, comme quoi on apprend des choses<br /> Bonne soirée bises
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G
Un très intéréssant récit sur ces qualités et surtout coutumes de ces forgerons de la Corrèze.<br /> Arrivés en Algérie ils étaient le centre industriel de chaque village. Non seulement ferrant les betes de traits, mais encore construisant des charrons et les roues en bois cerlées de fer porté qu rouge. Je me souviens rue Boench à Hussein-Dey d'un maréchal-ferrant qui travaillait avec encore une soufflerie manuelle.<br /> Le sabot sentait la corne brulée, et j'admirais l'adresse pour créer ces fers sur mesure et les clouer sans blesser le paturon. Après c'était le cisaillemnt des clous à la tenaille et le travail final à la rape ! <br /> Cette coutume de brandir le marteau sur le ventre du petit malade me donne le frisson..En Algérie heureusement la médecine fut des plus modernes et sans chasser les remèdes de bonne-femme!
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  • ce blog est dédié à ma marraine Renée,décédée à l'age de 23 ans ,qui repose au cimetière d'hussein dey sur cette terre d'algérie ou je suis né.ce sera un lieu d'échange et de souvenir
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