Hippone et St Augustin
Le 28 aout 430,au moment des invasions barbares,Saint Augustin mourrait dans sa ville d'Hippone(actuellement Annaba ex Bône), à l'age de 47 ans. Il était né à Tagaste(actuellement Souk Ahras,Algérie) le 13 novembre 354 d'un père incroyant et d'une mère chrétienne,Sainte Monique.
Brillant étudiant, jeunesse dissipée, il eut un fils, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan.
Converti, baptisé par Saint Amboise à Pâques 387,à l'age de 33 ans en présence de son fils de quinze ans Adeodat.
Il retourne en Afrique.
Ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone ,près de l'actuelle Annaba (Bône), Algérie) en 396, il fut un des plus grands théologiens chrétiens.
-Hippone est assurément la ville de l'Afrique du Nord qui peut revendiquer la plus lointaine origine. On s'accorde généralement pour faire remonter au XII' siècle avant notre ère sa fondation par les Phéniciens
Thermes de Caracala-Hippone- Photo de 1925
Sarcophage-Hippone-Photo de 1925
Ancien comptoir phénicien, implanté au Xle siècle avant J.C., elle devient une ville numide prospére, alliée de Carthage jusqu'à la chute de celle-ci.Au IIIe siècle avant J.C., Gaïa, père de Massinissa, fit d'Hippone une des capitales de son royaume.
Après la défaite de Jugurtha, 'Hippone numide fut annexée à la province romaine d'Africa Nova.
En savoir plus sur Hippone:
http://algerieguide.ifrance.com/villes/hippone/hippone.htm
http://www.alger-roi.net/Alger/documents_algeriens/culturel/pages/47_hippone.htm
"Après la conversion de l'Empereur Constantin il y a eu un changement radical de conduite vis-à-vis des Juifs, car la controverse se déplace du plan religieux au plan juridique et politique. Le christianisme devint la religion de l'Empire et lentement les chrétiens se transformèrent de persécutés en intolérants persécuteurs!
Certainement les Pères de l'église n'éprouvaient aucune haine raciale pour les Juifs, et leur but était celui de préserver la foi chrétienne des contaminations de l'"hébraisme" (usages et coutumes liés à la loi de Moise), mais ils se laissèrent transporter par des polémiques exagérées et parfois violentes.
Saint Jean Chrysostéme, pour éviter aux femmes chrétiennes de fréquenter la Synagogue, ainsi grondait: "La Synagogue n'est pas seulement un lupanar et un théâtre, mais aussi une tanière de brigands et un refuge de bêtes féroces..." Saint Jérome lui-même (qui devait, malgré tout, beaucoup aux rabbins) osa écrire: "Si je pouvais me permettre de haïr des hommes et de détester un peuple, les Juifs seraient pour moi l'objet d'une haine spéciale, parce que jusqu'à aujourd'hui dans leurs synagogues sataniques, ils persécutent Notre Seigneur Jésus Christ".
Au cours de ces siècles les traités pullulent Adversus Judaeos (Tertulliano, Saint Ciprien, Saint Augustin, Saint Jean Chrysostéme). La thèse commune aux Pères de l'Église était que les Juifs devaient prendre sur eux la responsabilité de la mort de Jésus et non pas Pilate, surtout les Juifs en tant que peuple, d'où sortit l'accusation de "peuple déicide".
L'Eglise moderne sous Jean-23 a je crois heureusement révisé ces accusations de déicide qui causèrent tant de morts .