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7 octobre 2023

1943-Le corrézien Henri Queuille à Alger

QueuilleHenri
Alger. Henri Queuille, commissaire d'état. Source : DMPA/SHD

"Quarante ans après la disparition d'Henri Queuille, figure emblématique de la IIIe et de la IVe Républiques, mais aussi de la France Libre,la  Société des Lettres organise, avec le Conseil général de la Corrèze, les Archives départementales et le Musée départemental de la Résistance Henri-Queuille, un colloque scientifique,ouvert à tous gratuitement, sous la direction du professeur Gilles Le Béguec

Le colloque se déroule à Tulle, dans l'enceinte de l'Hôtel du Département (Henri Queuille fut aussi président du Conseil général) à partir de 9 h 00 le 9 octobre 2010.

Fils de François Queuille et de Marie Masson de Saint-Félix, Henri naît dans une famille bourgeoise de province. A la mort de son père, pharmacien, en 1895, les Queuille s'installent à Tulle où l'adolescent fréquente le lycée à partir de 1896. Le jeune bachelier entreprend des études de médecine à Paris, se liant alors d'amitié avec Maurice Bedel et Georges Duhamel, avant de s'installer en 1908 dans sa ville natale. Il épouse en 1910 Margueritte Gratadour de Sarrazin dont il a deux enfants : Suzanne et Pierre.
Il connaît une rapide ascension politique : conseiller municipale en 1912, maire et conseiller général de Corrèze l'année suivante, député en 1914. Pendant la première guerre mondiale ses états de service de médecin dans diverses ambulances du front de l'est lui valent la Croix de guerre 14-18. ...

En août 1943, il part pour Alger, où de Gaulle, en rassembleur des partis politiques, le fait entrer au Comité français de Libération nationale (CFLN) en novembre 1943. Queuille se fait décharger de ses fonctions en septembre 1944,

Source:http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/

Entre septembre 1943 et août 1944, 400 ordonnances au total furent promulguées à Alger, dont 40% environ ont directement trait à la mise en oeuvre de la libération.

Pour ce qui concerne le décret Crémieux relatif à la situation juridique des Israélites indigènes de l'Algérie, le CFLN constata par une déclaration du 21 octobre 1943 qu'il se trouvait toujours en vigueur.(13)
Voir:
 Les ordonnances d'Alger - charles-de-gaulle.org
 

 Ordonnance du 9 juin 1944,
              fixant le statut des Forces françaises de l'intérieur

[Il s'agit de la première ordonnance publiée par le Gouvernement provisoire de la République française, à Alger, JO n° 48 du 10 juin 1944, p. 467.]

Le Gouvernement provisoire de la République française,
Sur le rapport du commissaire à l'intérieur et du commissaire à la guerre ;
Vu l'ordonnance du 3 juin 1943 portant institution du Comité français de la Libération nationale ;
Vu le décret du 3 juin 1944 relatif à l'exercice de la présidence du Gouvernement provisoire de la République française pendant l'absence du Général de Gaulle ;
Le comité juridique entendu,
Ordonne :

Article premier.

Les Forces françaises de l'intérieur, « F.F.I. », sont constituées par l'ensemble des unités combattantes ou de leurs services qui prennent part à la lutte contre l'ennemi sur le territoire métropolitain, dont l'organisation est reconnue par le Gouvernement, et qui servent sous les ordres de chefs reconnus par lui comme responsables.

Ces forces armées font partie intégrante de l'armée française et bénéficient de tous les droits et avantages reconnus aux militaires par les lois en vigueur. Elles répondent aux conditions générales fixées par le règlement annexé à la convention de La Haye du 18 octobre 1907 concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre.

Article 2.
Au fur et à mesure de la libération du territoire, la qualité de membre des FFI est constatée par l'autorité déléguée à cet effet.
Article 3.

Des décrets détermineront les conditions d'application de la présente ordonnance.

Article 4.

La présente ordonnance sera publiée au Journal officiel de la République française et exécutée comme loi.

Alger, le 9 juin 1944

Henri Queuille
Par le Gouvernement provisoire de la République française

Le commissaire à la guerre
André Diethelm

Le commissaire à l'intérieur
Emmanuel d'Astier

Le commissaire aux finances
Pierre Mendes-France

Une petite anecdote qui rappellera quelques souvenirs aux Ussellois:

Henri Queuille,inconditionnel de la marque automobile Citroën posséda le dernier  modèle  de la célèbre Traction 6 cylindres ( la 15 )avec une suspension hydro pneumatique qui préfigurait celle de la DS.Je crois me souvenir (pour l'avoir vue en 1976 chez son propriétaire de l'époque) qu'elle était de couleur"lie de vin"(rouge/violet)

Traction_15_6_H

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Commentaires
G
Cet article sur Henri Queuille éclaire bien cette époque de l'Algérie qui libérée par les alliés, n'en garda pas moins son statut infamant de Vichy.<br /> Il fallut donc attendre un an pour que les Lois d'Exceptions raciales fussent abrogées!( Grace à René Cassin). La République rétablie, les fonctionnaires, la magistrature,l'armée meme, restèrent profondement antisémites. Mon père, mes oncles qui voulurent après le 8 Nov 1942 se porter volontaires eurent toutes les peines du monde à se faire recruter !<br /> Quant aux résistants enfermés dans les bagnes du Sud algérien à la frontiere marocaine, ils durent subir un an de plus de souffrances et d'humiliations de la part de leurs geoliers sadiques (légionnaires allemands!).
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  • ce blog est dédié à ma marraine Renée,décédée à l'age de 23 ans ,qui repose au cimetière d'hussein dey sur cette terre d'algérie ou je suis né.ce sera un lieu d'échange et de souvenir
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