Le bureau politique est autorisé à s’installer à Alger, le 4 août 1962. Le report des élections, la démission de Boudiaf le 25 août et les manœuvres de Ben Bella visant à écarter les personnes non acquises à son groupe aux futures élections, replongent le pays dans une crise abyssale. Cette fois-ci, l’affrontement est inéluctable. Désormais, il n’y a plus de place à d’éventuelles tractations. Dans ce cas, le dernier mot revient aux troupes des frontières qui vont imposer leur choix. Et le triomphe du bureau politique, tel que proposé par Ben Bella, est réalisé grâce à la force de feu de l’état-major et non pas grâce au peuple, comme le déclarera quelques mois plus tard Ben Bella.
Il va de soi que le perdant dans cette lutte est indubitablement le peuple algérien. En résistant de son mieux pendant huit longues années à la guerre, il a sans doute cru à une issue meilleure. Malheureusement, à l’indépendance, les nouveaux maitres comptent le replonger dans une autre phase d’asservissement. Ainsi, le pouvoir personnel va remplacer tout bonnement le pouvoir colonial.......
Source , en savoir plus:Le_quotidien_d_Algérie1
Je viens de lire cette citation magnifique de Louis Aragon:
"La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces."
Mais pour nous, les anciens citoyens français d'Algérie, jamais rien de nos souvenirs ne s'effaceront. Et quand le temps inéluctable nous fermera la bouche, il restera inscrite dans les bibliothèques et sur la pierre, toute notre Histoire admirable que personne ne pourra déformer. Ainsi ton blog est l'exemple de l'anti-poison salutaire contre ceux qui furent et sont encore nos ennemis dans notre propre Patrie.
Nous avons perdu l'Algérie, et l'Algérie a perdu la France. Un triste bilan !
Bon courage dans la lutte pour la Vérité.
Amitiés aoûtiennes.
Georges L.