Berard où mes parents ont habité lorsque j'avais environ 4 ans..Pourtant je me souviens de la cascade et de l'eau qui ruisselait dans la rue..et aussi de nos voisins qui me gardaient(Mr Et Mme Pouzince je crois),un couple métropolitain qui avait rejoint Alger pendant la guerre....j'ai oui dire qu'ils étaient propriétaires d'un casino...
La Ville de BERARD devenue à l’indépendance Aïn Tagourait est située à environ 55 km, à l’Ouest d’Alger .
Une légende remontant à des temps immémoriaux voulait qu'une jeune princesse berbère se nommant Tagouraît ait été guérie de sa cécité par l'eau d'une cascade qu'on disait miraculeuse. Une source jaillissait d'une colline proche et son eau se perdait dans la mer. Le nom de Tagouraît fut donné à la tribu établie près de la cascade dans laquelle la petite princesse avait retrouvé la vue.
Cascade vers 1940
A la création en 1858, la commune prend le nom de Bérard nom de l'officier de Marine, du service de topographie qui était chargé des plans de la nouvelle cité. Une source jaillissait d'une colline proche et son eau qui se perdait dans la mer, fut captée ce qui permit la viabilité et l'irrigation du village. Vingt-quatre concessions de 20 hectares sont attribuées à des familles originaires du Dauphiné et de Savoie BERARD faisait d'abord partie de Mouzaïa, de Koléa puis de Castiglione avant de devenir une commune de plein exercice le 31 janvier 1898.
Berard-La Mairie
Bien qu'elle possède plusieurs kilomètres de côte, BERARD n'a pas de port et ne vit que de l'agriculture RELIEF : BERARD est composée d'une petite bande côtière de plus ou moins 150 mètres de large mais longue de 10 Km ainsi qu'une partie haute constituée de la plaine du Sahel. Elle possède un large massif forestier le long des ravins qui descendent vers la mer. DEMOGRAPHIE :
1884 : 352 habitants
1958 : 2 097 habitants
2008:10 411 habitants
Voir aussi →http://alger-roi.fr/Alger/berard/textes/berard_duvollet.htm
Magnifique récit sur le village de Bérard. Quelle était belle l'architecture de la petite mairie ! Et la légende de la Princesse berbère qui recouvrit la vue en baignant ses yeux de l'eau miraculeuse. Je crois qu'il y avait une fontaine equivalente à Sétif. J'ai un peu connu "Castiglione", "Casti" comme on disait avec notre habitude d'abréger les noms propres, comme ceux de nos camarades d'école ! Pour finir, c'est nous qui lentement sont abrégés...Alors fissa, fissa, dépechons-nous d'écrire nos souvenirs algériens !
Bonne semaine !