Alger capitale de la France libre- 3 juin 1943
Le 8 novembre 1942, l’opération Torch (nom de code du débarquement allié en Afrique du Nord) permet la libération progressive de l’Algérie et du Maroc. Après une période de transition où l’Afrique française du Nord reste partiellement soumise au régime de Vichy, la création du Comité français de Libération nationale (C.F.L.N.) le 3 juin 1943 entérine la fusion des deux autorités françaises engagées du côté allié : le Comité français national de Londres dirigé par le général de Gaulle (chef de la France libre) et le commandement en chef civil et militaire d’Alger, dirigé par le général Giraud.
Organisme gouvernemental (dirigé d’abord par les deux hommes puis de facto par le seul de Gaulle à partir d’octobre 1943), le C.F.L.N. crée par l’ordonnance du 17 septembre 1943 une Assemblée consultative provisoire. Placé sous l’autorité du C.F.L.N., ce parlement de la résistance doit « représenter les mouvements résistants, les partis politiques et les territoires engagés dans la guerre au côté des Alliés » en rendant des avis sur les décisions du C.F.L.N.
Représentée par « Alger, capitale provisoire de la France », la séance inaugurale de cette Assemblée se tient au palais Carnot d’Alger le 3 novembre 1943. À l’instar des nombreuses images mondialement diffusées de cet événement à la fois politique et hautement symbolique, une telle photographie comporte bien d’autres significations, lourdes de conséquences sur les consciences et les représentations de l’époque.
Alger-CFLN-1943 -Photographie de reportage destinée aux actualités (la séance est aussi filmée), « Alger, capitale provisoire de la France » montre un moment du discours que de Gaulle, en tant que président du C.F.L.N., fait au début de cette séance inaugurale.▼
Sources :https://histoire-image.org/etudes/alger-capitale-france-libre et autres