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6 janvier 2012

6 janvier 1942 Le paquebot Lamoricière quitte ALGER...

 

 

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Le paquebot Lamoricière,navire de la Compagnie générale transatlantique (CGT, souvent surnommée Transat, ou French Line par la clientèle anglophone) de 4712 tonneaux, construit en 1921, affecté aux lignes d'Afrique du Nord et maintenu en service après juin 1940.) quitte Alger le 6 janvier 1942 avec 272 passagers et 122 hommes d'équipage. Le 7, il se porte au secours du Jumièges, en perdition au large de Minorque et ce sauvetage va vite tourner à la catastrophe. Sur place, pas de trace du bateau mais une mer démontée et une pression de plus en plus difficile à maintenir dans les chaudières. Encore quelques heures et ce sera le scénario bien connu de tous les marins, l'envahissement des soutes et l'arrêt des machines, l'abandon du navire à la dérive et au gîte, l'arrivée enfin des premiers secours et les tentatives désespérées d'évacuation. Le lendemain à midi c'en est fini: Lamoricière a coulé et seuls 89 passagers (certaines sources disent 93)pourront être rapatriés sur Marseille. A l'origine de cette tragédie qui fit environ trois cents victimes, plus encore que l'état de la mer, c'est précisément le combustible employé, un ersatz de charbon en quantité à peine suffisante et de surcroît humide.  En 2008 l’épave est retrouvée par une équipe de plongeurs italiens et espagnols par 156 m. de profondeur à 10 km. au large du Cap Favaritx au nord-est de Minorque.(source Francis Balestrieri, voir aussi French Lines)

Des enfants des centres Guynemer étaient à bord( Centres Guynemer créés à partir de 1941, par la Vicomtesse Villers de la Noue, soeur de Georges Guynemer, aviateur Français pendant la 1ère guerre mondiale. )

Ces Centres étaient destinés à recevoir des enfants pour les protéger des bombardements, enfant de toutes religions bien sur, qui étaient envoyés en Afrique du Nord dans des "familles d'accueil", les plus jeunes avaient environ 5 à 6 ans.

20 février 1942 : « L'écho d'Alger » est le premier à publier les résultats de la commission d'enquête sur les raisons du naufrage.▼

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Voir ces témoignages :

Enfants_guynemer_Lamoricière

Témoignage_d'un_rescapé__Naufrage_Lamoricière

Visite du bateau : http://www.frenchlines.com/lamoriciere/photographies_lamoriciere.php

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Commentaires
N
Mon père aurait dû embarquer sur le Lamoriciere . Le destin en décidé autrement......
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L
Bonjour, je prépare un article dans le mensuel des ingénieurs Arts et métiers sur 3 élèves de l' école d' Aix en Provence, victimes du naufrage du lamoricière, André THOMAS, René BOSC et Jean MIR. Ils venaient de passr les congés de fin d' année dans leurs familles, à Alger. Je recherche bien sûr tout document à leur sujet, et dans ce but, j' ai pris RDV début juillet au Havre aux archives de French Lines . Je suis preneur de vos infos et suggestions, et si je peux vous être utile au Havre..<br /> <br /> Bien cordialement
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J
Chère Jacqueline,<br /> <br /> <br /> <br /> Je viens de trouver votre message en réponse au mien et en suis très ému. Je vous témoigne ma plus grande compassion pour l'infinie tristesse de la perte de votre frère que mon grand-père a hélas probablement vu périr sous son regard, impuissant à pouvoir le sauver, tout comme ses autres compagnons, évènement insupportable dont il est resté marqué, attristé, et traumatisé toute sa vie. <br /> <br /> <br /> <br /> J'habite à Marseille, à 1 km du cimetière Saint-Pierre, et je peux et veux vous aider au mieux à m'occuper avec toutes mes compétences de la rénovation de cette plaque commémorative. Cela me ferait un immense plaisir. Restaurateur du patrimoine, je travaille le verre, le marbre, la pierre de Cassis, et ai tous les outils qu'il faut à mon atelier ainsi que de la feuille d'or. Je suis prêt aussi à participer ou à prendre au mieux en charge les frais de la restauration de cette plaque commémorative, si cela dépasse mes compétences et s'avère nécessaire. <br /> <br /> <br /> <br /> Heureusement que je suis repassé sur le site algerazur à peine une semaine après votre message dont je n'avais pas été alerté. Je vous contacte par mail dès ce jour pour que nous puissions nous rencontrer et effectuer cela ans tarder, si possible, avant Pâques.<br /> <br /> <br /> <br /> Votre souhait d'inscrire le nom des enfants disparus dans le naufrage du Lamoricière au Mémorial des marins morts pour la France me semble aussi très pertinente et légitime. Ce mémorial se trouve effectivement à La Pointe Rouge à Marseille. Nous pourrons aussi le leur demander à titre collectif. J'y souscris.<br /> <br /> <br /> <br /> En attendant d'avoir le grand plaisir de pouvoir vous rencontrer, je vous invite à consulter l'intégralité du récit du de la véritable histoire du Lamoricière sur la page commémorative de la vie complète de mon grand-père que j'ai achevé il y a peu, à cette adresse : https://gw.geneanet.org/bartle13_w?lang=fr&p=francois+alexandre&n=ravis&oc=0. Outre des informations capitales et des rares images du naufrages et du paquebot, vous y trouverez la plus complète analyse de ce que je pense être les réelles causes occultées de ce drame responsable de la perte de votre frère et des 300 autres victimes du naufrage.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai témoigné de ces faits dans le reportage documentaire de BFM TV pout RMC Découverte : https://www.gad-distribution.com/fr/series-documentaires/archeologie-histoire-1/sos-equipage-en-detresse/pris-dans-la-tempete?page=1, dont un des réalisateurs m'a dit qu'il serait prochainement diffusé, sans doute donc au début de cette année 2019.<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous embrasse très fort, Jacqueline, et vous dit donc à très bientôt si vous acceptez de me rencontrer pour que nous puissions pérenniser la mémoire de votre frère et de ses compagnons du Centre de vacance Guynemer disparus en mer à midi le 9 janvier 1942.<br /> <br /> <br /> <br /> Très affectueusement, à vous et à tous les proches des disparus du Lamoricière<br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Christophe.
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J
Mon frère âgé à l'époque de 12 ans faisait partie du groupe des enfants du centre Guynemer qui revenait d'Algérie sur le Lamoricière afin de rejoindre Marseille . Il a péri lui aussi avec ses compagnons de voyage . Au cimetière Saint Pierre de Marseille , une plaque commémorative est apposée sur le mur de la chapelle mortuaire appartenant à la famille Janvier RENé qui a également perdue leur fille infirmière accompagnant les enfants du centre Guynemer . Les noms des enfants naufragés inscrits sur cette plaque commencent malheureusement à s'effacer . J'ai essayé de la nettoyer à l'esprit de sel ce qui l'a reblanchie mais n'a pas fait ressortir davantage les noms qui s'effacent. Ce qui est bien malheureux pour la mémoire de ces enfants. Si des familles sont concernées par ce drame de 77 ans en arrière nous pourrions peut être nous regrouper et nous cotiser pour remettre à neuf cette plaque .Peut être pourrions nous aussi demander l'inscription de ces enfants sur le mémorial National des marins morts pour la France qui il me semble bien se trouve à Marseille .<br /> <br /> Mon adresse mail : jacquelinemenfi@hotmail.com<br /> <br /> Merci si on arrivait à faire quelque chose.
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J
... et puisque ce blog est un site algérois, j'eu du ajouter que mon grand-père l'étais aussi : pied-noir suisse-espagnol né rue de Phalsbourg à Bab-el-Oued en 1898, quartier où père et son grand-père avaient été cocher et charretier lors de sa construction. Orphelin, pauvre et maltraité par des parents qui l'avaient recueilli il quitta Alger bien avant 1962 : la marine le sauva de son sort de misère en 1913 mais il n'a jamais oublié son enfance à la Basseta, et remettait les pieds à Alger à chaque voyage puisqu'il en assurait la ligne avec Marseille sur le Gouverneur Général Chanzy, et bien avant depuis 1913 pour de nombreuses compagnies maritimes sur des vapeurs de 1890, cargos-mixtes ou paquebot.<br /> <br /> <br /> <br /> Alger fut son enfance, sa première maison, son pays, ses racines et le Lamoricière transportait de nombreux pieds-noirs, ces noyé-e-s qui lui ressemblaient tant, des frères et soeurs qu'il n'a jamais oublié, à commencer par les enfants orphelins qui périrent dans le naufrage du Lamoricière, valeureux paquebot frère du G.G. Chanzy. <br /> <br /> <br /> <br /> Longue vie à Algerazur<br /> <br /> Amitié depuis Marseille<br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Christophe
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J
Huit ans déjà que l'épave du Lamoricière à été retrouvée près de Minorque par 250 m de fond et que presque tous les messages de témoignage des descendants des survivants ou des victimes du drame de ce navire ont disparues avec les pages de forums qui ont suivi la commémoration de cet évènement. La communauté de ces personnes reste fragile et informelle et leurs contacts précieux mais Internet balaye et efface très vite tout ce qui n'est plus jugé d'actualité. Au vu des quatre messages qui précèdent conduisant à présent à 50% vers des pages vides "erreur 404" (dont la plus invraisemblable reste celle du site du site officiel French Lines des héritiers de la mémoire du paquebot) on pourrait croire que c'est la tempête qui reste la cause de la perte du courrier d'Alger et de ses occupants, marins et passagers. C'est ce qui a aussi été mis en avant en 1942 mettant l'accent sur les martyrs et l'héroïsme des sauveteurs dans un contexte où la population avait l'habitude du drame des pertes humaines dues aux torpillages de sa flotte. Du pathos, des honneurs rendu, et une responsabilité portée sur la fatalité du mauvais sort d'une météo diabolique. Il n'en est rien : les 3 navires ayant volés au secours du Lamoricière depuis le port où ils s'abritaient ont chacun essuyés cette tempête à son point culminant et ont pu regagner la terre. Les causes du naufrage sont donc bien d'origine technique et contextuelle de la politique de guerre 1939-1945 et deux causes sont prépondérantes : en 1942, le directeur de la Compagnie des Mines de la Grand-Combe dans le Gard, fervent partisan du Maréchal Pétain (il sera incriminé pour cela en 1945) décide de couper les briquette-boulets d'anthracite qu'il doit livrer à la Compagnie Générale Transatlantique avec de une cendre incombustible qui encrasse les chaudière, sans doute pour compenser sa baisse de rendement due à la résistance de ses ouvriers qui ralentissent sa production de minerai car elle est alors envoyée en majeure partie par le gouvernement de Vichy en Allemagne pour alimenter l'industrie militaire de guerre du III ème Reich. Le chargement de ce mauvais charbon à bord du Lamoricière, envoyé de Bessège à la Transat, va être la cause principale du drame : ces briquettes ne permettront pas au Lamoricière de garder sa pression de vapeur. il entre dans la tempête sous 12 noeuds et se retrouve rapidement dérivant à la cape sous moins de 3 noeuds. Il ne pourra pas manoeuvrer, sera battu pas la lame qui a déjà commencé à disloquer la coque sur la réparation qui lui a été faite aux chantiers navals en Provence. c'est la seconde cause du drame : la réparation effectuée sur la navire était insuffisamment solide car les allemands avaient pillé et mis en pénurie les aciéries et les chantiers de maintenance de la Transat. Les matériaux de fortune restant employés pour la réparation de coque du Lamoricière ne répondaient pas aux cahier des charges de cette opération. Ces deux causes techniques relèvent de deux responsabilités humaines semblables : la première par un choix politique vénal et cupide de bénéfice pécunier et de séduction envers le gouvernement vichyste, la seconde par une volonté de l'ennemi d'ôter à la flotte méditerranéenne la possibilité de restaurer ses navires des impact de torpillages qu'elle subit, empêchant ainsi la résistance d'organiser la protection et la fuite de ses membres pourchassés par la gestapo et les SS.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut imaginer ce que que fut la lutte incessante durant plus de 24 heures des chauffeurs et soutiers du Lamoricière dans leur rue de chauffe, se débattant avec un charbon qui loin de redonner de la vapeur au navire encrassait de scories de cendres les chaudières et les pompes destinées à faire baisser la gîte du navire en perdition. Il faut imaginer aussi la lutte des volontaires, militaires ou civils qui pour sauver leurs proches et leur vie n'hésitèrent pas à durant ces 24 heures à aider l'équipage à déplacer la lourde cargaison pour compenser la gîte du Lamoricière et à faire la chaine pour écoper l'eau avec des seaux, tout cela en pleine nuit, sans lumière à bord après l'extinction de la dynamo qu'avait maintenu en service la vapeur de la cinquième chaudière qui s'éteignit à son tour la veille du naufrage.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon grand-père était quartier maitre chauffeur-graisseur du paquebot Gouverneur Général Chanzy qui se porta au secours du Lamoricière, mais l'appel du commandant du Lamoricière avait été trop tardif. Le Chanzy n'arriva que pour donner à ses marins de voir mourir les enfants du centre Guynemer, la plupart des passagers et camarades marins de pont ou de machines du Lamoricière, parents ou amis qui vivaient comme mon grand-père à la Joliette, à Endoume, ou au Panier à Marseille. Les images que gardèrent les sauveteurs et les survivant de ce drame ont été d'une violence inouïe qu'on a peine à imaginer. Les équipages des 3 navires sauveteurs ne réussirent à sortir de la mer démontée que celles et ceux que les vagues de neuf mètres projetèrent contre leur coque durant l'enfoncement et le retournement du Lamoricière dans les eaux, seulement ceux qui réussirent à agripper un filin, une main tendue, et à se hisser dans un ultime effort sur le pont, tétanisés d'effroi.<br /> <br /> <br /> <br /> Non, la perte du Lamoricière et de ses embarqués n'est décidément pas ce que les officiels ont fait croire aux familles endeuillées, au peuple de Marseille et d'Alger, et à la nation. Les causes du naufrage du navire étaient avant tout humaines, politiques, et cyniques, et elles ont été sciemment occultées. Il fut manifestement rapidement décidé en haut lieu que l'on bercerait et consolerait les endeuillés en exaltant le courage des martyrs et des sauveteurs, et tout les articles de presse de janvier-février 1942 en témoignent. Mais cette communion et emphatique compassion à bien vite eut aussi pour conséquence d'écarter, de délaisser, puis de disculper les puissants et riches responsables collaborationnistes de ce drame de la véritable enquête de justice moins succincte qui les eut inquiété, et c'était un choix volontaire d'endormir la colère une nation déjà si éprouvée par la guerre et soumise à la collaboration. Il est certain que nombre de marins de la Transat bien informés ne furent pas dupes, tout autant que l'Ingénieur des mines de la Grand-Combe qui savait, mais pourquoi l'absence de quête de justice a t-elle perduré 70 ans ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> En mémoire des enfants, des passagers, et des marins ou parents noyés que mon grand-père et ses camarades d'équipage virent, impuissants et traumatisés, être emportés sous leurs yeux par la Méditerranée qui ne les rendit jamais il y a 76 ans, et en compassion avec leurs proches et descendants.<br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Christophe, Marseille
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M
s'il vous plait avez vous connu une petite fille s'appelant Léone DUVAL , elle était avec sa soeur. Merci
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L
Avec l'anniversair du naufrage du Titanic, se reveillera peut etre un interet pour le Lamoricière, dans le naufrage duquel j'ai perdu une grand oncle et une grande tante. Ils étaient patissiers à L'Isle sur la Sorgue et étaient venus, laissant leur commerce à leur fils, pour passer les fetes de fin d'année chez mon grand père aux Bains Romains;ils n'avaient pas revu la famille depuis très longtemps.Le retour leur aura été fatal.<br /> <br /> On a beaucoup dit dans la famille que la tempête n'était peut etre pas la seule cause du naufrage, mais que l'intervention d'un navire militaire aurait pu...<br /> <br /> Les recherches que j'ai pu effectuer ne semblent pas confirmer cette version et aujourdhui seule la mauvaise mer et les déplorables conditions de navigation semblent bien etre la cause unique de cette tragédie.
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G
Bonjour René,<br /> <br /> <br /> <br /> Un grand drame de la mer que ce naufrage, un parmi tant d'autres . <br /> <br /> Le lecteur trouvera de l'intérêt à déchiffrer les noms des passagers dans ce site.<br /> <br /> http://www.frenchlines.com/lamoriciere/archives_lamoriciere.php<br /> <br /> Les enfants embarqués par le "Centre Guynemer", n'étaient que 16.<br /> <br /> Bien qu'un texte précise qu'ils étaient de toutes les religions, je n'y ai pas trouvé un seul enfant israélite embarqué: c'était la pleine époque des persécutions de Vichy ! Et il fallait une autorisation de la Police pour voyager à Alger.<br /> <br /> Les navires très modernes ne sont pas hélas à l'abri de telles catastrophes, faute de coque double en cas de collision, ou à cause du centre de gravite trop élevé (trop nombreux ponts) qui ne les mettent pas à l'abri d'une vague énorme de travers. L'avion est-il plus sur ?...<br /> <br /> Amitiés ensoleillées.<br /> <br /> Georges.
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A
Bonjour,<br /> <br /> j'ai une amie qui a pris le Lamoricière en 1941, elle avait à l'époque 9 ans. Car des enfants du Havre,de Paris, étaient accueillis à Alger pour échapper aux bombardements. Ma mère était ambulancière et convoyait ces enfants dans des familles d'accueil (Alger, Tunis, Sousse, Sidi Bou Saïd...)<br /> <br /> 4 enfants des "Centres Guynemer" (c'est ainsi que s'appelaient l'organisation) ont perdu la vie lors de ce naufrage.
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Algerazur
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  • ce blog est dédié à ma marraine Renée,décédée à l'age de 23 ans ,qui repose au cimetière d'hussein dey sur cette terre d'algérie ou je suis né.ce sera un lieu d'échange et de souvenir
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